Technicienne électronique, Coulanges-lès-Nevers
Si je vous dis la Nièvre ?
Ici on trouve de tout. Notamment dans le domaine de la compétition. Moins maintenant, vu qu’il n’y a plus la Formule 1, mais il y a encore beaucoup de compétitions moto, auto, qui se font. Il y a beaucoup d’entreprises qui tournent autour des voitures et de la mécanique. On a aussi des usines extrêmement pointues, comme à Imphy, où on va faire du métal, comme on n’est pas capables dans d’autres endroits. On va avoir des filières bois, parce qu’on a des forêts. On a une école de médecine qui va s’ouvrir, avec une première année de médecine qui s’ouvre à Nevers. On a des pôles médicaux, qui s’ouvrent un petit peu partout pour être au plus près de la population. Donc on a des métiers qui se développent.
Où va la Nièvre ?
Les deux options, pour ce territoire c’est soit on laisse péricliter, tel qu’il est, c’est-à-dire qu’on ne s’en occupe pas. On dit : « la Nièvre, on ne sait pas trop où c’est, on ne sait pas trop quoi en faire, il y a beaucoup de personnes âgées ». Soit on se dit : « Non, c’est un territoire, où il y a quand même d’autres personnes, il y a aussi des jeunes, il y a aussi des familles, il y a des gens qui veulent y aller dans ce territoire » .On a du bois, par exemple à Coulanges, où ils vont construire une biomasse bois, pour aller chauffer les écoles. On peut aussi se développer dans le numérique. On a des entreprises. Ici c’est une technopole. On est totalement capables de produire nos propres composants. Pourquoi ne pas développer un pôle électromécanique ? Si les élus font et vont dans le bon sens, on peut bouger. Si on fait les accès, et si on veut développer la Nièvre, on peut.
Quel conseil donneriez-vous aux élus ?
Si j’avais un conseil à donner aux élus : ne pas baisser les bras, d’y croire. Je pense qu’à partir du moment où on pense que l’on peut faire quelque chose, on le fait. Si on n’essaye pas, rien ne va se passer. On a l’impression quand on parle à nos élus, qu’ils ont totalement baissé les bras. On parle de l’autoroute, des accès, de l’innovation. On parle, et ils nous regardent. Puis ils nous trouvent des excuses. Comment vous voulez y arriver comme ça ? Je pense que s’ils avaient cette volonté, de voir la Nièvre comme elle pourrait être et de la faire vivre, ce serait un gros changement.